[color=orange][b]Le scrapbooking, ou collimage, est une forme de loisir créatif consistant à introduire des photographies dans un décor en rapport avec le thème abordé, dans le but de les mettre en valeur par une présentation plus esthétique qu'un simple album photo. Pour cela, de nombreuses techniques de scrapbooking existent, telles que le serendipity, le tag, l'iris folding, le spirella, etc. Les pratiquants et adeptes de cette pratique s'appellent des « scrapeurs » et « scrapeuses » ou des « collimagistes », plus souvent répandu en français québécois.
Le format habituel d'une page de scrapbooking est de 30 x 30 cm. Toutefois, tous les formats de page et d'album sont autorisés au gré de l'imagination et du matériel à la disposition de chacun.
Une page comporte généralement un titre, un journaling, la date et le nom des personnes présentes sur les photos.
Le scrapbooking est à la fois un loisir créatif, une forme d'art décoratif, et l'occasion de coucher sur le papier, au travers des photos et des commentaires, l'histoire d'une famille. C'est une façon comme une autre de pratiquer le bricolage de manière joviale et épanouissante.
En découle le digiscrapbooking ou digicollimage, scrapbooking numérique qui, comme son nom l'indique, consiste à faire du scrapbooking avec du matériel numérique (des images de format JPG ou PNG par exemple). Ces pages sont créées grâce à un logiciel de retouche photo ou de mise en page, il en existe beaucoup et les possibilités avec cette méthode sont démultipliées. En effet, contrairement à un papier, une image peut être découpée, déchirée, trouée à l'infini. Tout peut être dimensionné à volonté .
Origine
La transmission des événements passés, des traditions et des anecdotes nouvelles générations par les anciennes a utilisé plusieurs formes de support au cours du temps. Le collimage peut être considéré comme la combinaison de la peinture et de la photographie. Celui-ci permet donc de mettre en scène des souvenirs. Il a beaucoup évolué depuis son invention grâce notamment à de nouveaux matériaux tels que le plastique.
Ce loisir créatif (aussi appelé Rubons) existe aux États-Unis depuis les années 1800 et était connu en France sous des appellations diverses (collage, patchwork, artisanat du livre). Tombé en désuétude, il revient en France en 1999, avec Marie-Dominique Gambini. Celle-ci, après 3 ans d'expatriation à Boston, lance à Lyon en mai 1999 ses premiers ateliers. Elle médiatise le scrapbooking grâce à un important article dans Le Progrès/Lyon-Matin fin 1999, suivi d'une série d'articles dans Créamania, Modes & Travaux et Top Famille. En 2001, un reportage complet au JT de TF1 permet à ce loisir créatif de sortir des frontières de Rhônes-Alpes pour se répandre partout en France. Il connaît un très fort essor, comme en témoigne la croissance du nombre de sites de vente en ligne de matériel de collimage. Pour répondre aux demandes de formation qui arrivent des quatre coins de l'Hexagone, des stages intensifs sont organisés dès mars 2001 dans le cadre de l'association « Oasis Sans-Souci ». Face au développement impressionnant de cette activité, et afin de mieux répondre à la demande croissante de formations (on vient aujourd'hui aussi de Suisse, de Belgique, d'Allemagne et du Texas), l'École Lyonnaise de Scrapbooking a été créée en juillet 2006 et organise une vingtaine de sessions par an.